Rugby-Club-Nimois
Les archives "photo" du RCN se sont ouvertes avec la mise en place d'
un championnat de Fédérale 1 à deux vitesses baptisé " Trophée jean
Prat".
Ce
trophée, c' est le passage obligé pour l' accession à la Pro-D2,
porteuse d' espérances, mais aussi responsable de bien des déboires
pour
quantité de clubs.
Jean
Prat,
difficile de ne pas en déduire qu'il ne peut s'agir que de
rugby, et ce même dans la citadelle de foot qu' est
Nîmes, tant il est resté dans les
mémoires synonyme
du jeu " à la lourdaise "
des années 50 . Six fois champion de France avec le FCL dont
il
était le capitaine, il fut
aussi capitaine du XV de France, longtemps recordman des
sélections,
fer de lance d' une troisième ligne de légende :
Prat-Basquet-Matheu.
Un championnat de France de fédérale 1 nouvelle
formule, adopté au congrès FFR de Marseille de
Juillet 2005, qui
après un départ à 48 clubs
répartis en 6 poules de 8 qualificatives, retient ses 24
meilleurs élèves et les fait se confronter en 6
poules de 4 : "hautes",
c' est le Trophée, et "basses", c' est, assez
paradoxalement, le
Championnat.
A l' issue des poules de Trophée, après une
nouvelle
division
par 2, 12 clubs - les quatre meilleurs se qualifiant d' office pour les
quarts de finale - les huit autres gagnant leur place après
des
barrages, entament alors la course au
titre - le Trophée Jean Prat - et à la
montée
en Pro D2
, dont le
nombre d' élus fluctue notamment en fonction de l'
évolution de l'
effectif des échelons supérieurs, Pro-D2 et
TOP16
devenu TOP14. |
 |
Le Challenge Jean Prat vivra 5 saisons avant que le
congrès
FFR 2010 d' Aix les Bains n' en vote la suppression.
Retour donc aux poules de 12 en 2010/2011 avec la réduction programmée
à 4 poules de 10 pour 2011/2012.
Les commentaires publiés sur chaque match n' ont aucun label
"officiel".
Plutôt
que des discours, on laissera parler les photos :
elles sont accessibles en cliquant sur l' année puis le
match de son choix, il reste
ensuite à cliquer sur les vignettes correspondantes pour les
obtenir en grand format.
 |
C' est la bonne année pour accéder à la pro-D2, trois clubs
montant .
Après
la demi-finale "aller et retour" perdue contre Gaillac qui devait
laisser des traces durables, une belle révolte lors de
la petite finale
jouée à Valence ne suffira pas pour décrocher le 3ème ticket
de montée
qui reviendra à Grenoble. |
 |
Seuls
deux clubs montent et Nîmes se casse les dents en demi-finale
retour contre Blagnac après avoir gagné le match aller. |
 |
A nouveau deux
montées : le club, miné par ses démêlés avec la DNACG ne
se qualifie pas pour la phase finale du Jean-Prat et se voit rétrogradé
administrativement en Fédérale 2. |
 |
Le
club, à la lutte avec Monteux, rate la première place de poule
synonyme
de montée directe et échoue en 1/16 ème de finale contre
Saint-Etienne.
La
B termine première de sa poule mais, malgré ses ambitions, échouera en
quart de finale contre les Vauclusiens de Châteauneuf-Orange ( CORC ) |
 |
Deuxième
année en Fédérale 2 : il était primordial, dans ce championnat aux
mêlées escamotées de remonter au plus tôt
si on ne voulait pas voir le club s' étioler, mais il y a
loin du
désir à la réalité et l' amalgame indispensable à une équipe,
supérieure sur le papier, pour se dépasser dans les moments
décisifs ne s' est malheureusement pas fait.
La
B, après une magnifique fin de parcours, remporte haut la main le titre
de Champion de France contre Beaurepaire à Montélimar. |
 |
Beaucoup
d' espoir en début de saison, une entrée en matières difficile, puis
une équipe qui se bonifie au fil des matchs pour gagner sa place en
fédérale 1 après un quart aller-retour palpitant jusqu' à la dernière
seconde contre Rodez.
La demie finale contre Hagetmau, largement perdue, laissera quelques
regrets mais l' essentiel, la montée après laquelle le club courait
vainement depuis trois ans est assurée, tout au moins sur le terrain.
Mais les difficultés ne sont pas terminées car le RCNG doit finalement
attendre le 20 Juillet pour qu' en appel, la
DNACG donne enfin son feu vert à la montée. ......
La B voit un
grand nombre
de ses joueurs se disperser dans les clubs voisins. Après un début de
championnat délicat, elle se qualifie in-extrémis pour mieux terminer,
n' échouant qu' en quart contre Agde, qui ajoutera son nom à celui de
Nîmes sur le bouclier. |
|
Retour en Fédérale 1 dont le
niveau s' est
nettement élevé en quelques années, dans une belle poule 2 Sud-Est.
Le RCNG a laissé avec beaucoup de légèreté carte blanche dans la
gestion du club à la société 7Développement totalement néophyte en la
matière.
S' en sont suivis un recrutement aussi dispendieux qu' inadéquat, des
recettes prévisionnelles non confirmées, et très logiquement des
conflits internes qui ont conduit au clash avec 7Développement mais il
était trop tard, le mal était fait.
Auteur d' un début de saison calamiteux le RCNG est incapable de
redresser la barre et est sanctionné par une descente sportive en F2.
La répétition de ces errements de gestion conduit la DNACG à
rétrograder administrativement le club, mis sous surveillance depuis
plusieurs exercices, en F3.
La B exsangue n'est pas à même d' éviter la dernière place de la poule.
|
|
Après une
arrière saison 2011-2012 déliquescente qui voit le club retrouver son
niveau de
1974 et se séparer de 24 titulaires, le tout dans une indifférence
quasi-générale, la première termine en tête de la poule 10 de Fédérale
3 et la B de son côté accroche la 3ème place.
Après la pluie le beau
temps.La
première termine en tête de sa poule et
assure la montée contre Nice.Elle
chutera en 8ème contre Leucate mais le contrat sportif est rempli.
La B se
construit au fil
des matchs et, à l' instar de la Première, chute en 8ème contre Berre.
|
|
L'
objectif premier du club est de se
refaire une santé sportive et financière, la montée n' étant pas à l'
ordre du jour tant que le déficit n' aura pas été comblé.La priorité
est le maintien et l' aguerrissement d' une équipe jeune
dans toute ses lignes.
La phase
aller voit une
équipe encore hésitante commettre quelques petits péchés de jeunesse
qui vont la mettre dans l' obligation de cravacher lors des matchs
retour pour figurer honorablement dans une poule difficile.
La
phase retour voit la construction de l'équipe se poursuivre, les
remplaçants se hissant au niveau des nombreux blessés, la vaillance et
la solidarité faisant le reste.
Le club termine 6ème, ratant de
quelques points la qualification et le redressement financier se
poursuit malgré un contexte de crise peu favorable.
La B souffrant d'un sous-effectif chronique vit une saison noire malgré
le courage de ceux qui ne baissent pas les bras. |

|
L' ambition du club demeure le
redressement financier et la reconstruction sportive.
La
montée n'est pas à l'ordre du jour, l'objectif étant de franchir le
palier de la qualification pour la phase finale, objectif réaliste au
vu de l'ambiance qui règne dans un groupe quasiment inchangé et qui a
mûri.
Le
principal objectif, la qualification, est atteint haut la main,
le RCN terminant premier de sa poule avec 8 pts
d'avance sur
Céret.
Le
RCN attaque la phase finale sur les chapeaux de roue mais perdant
plusieurs de ses pièces maîtresses au fil des matchs s'incline en quart
contre Lavaur, futur finaliste.
Le club bien qu'ayant assuré la
montée sur le plan sportif se voit refuser l'accession, la
dette
n'étant pas encore totalement apurée.
La B de son côté rate de peu la qualification après une saison en dents
de scie mais prometteuse. |

|
La
priorité reste l'apurement programmé du passif condition sine qua non
pour pouvoir accéder à la Fédérale 1, accession dont est
parfaitement capable sur le pré l'équipe dans la continuité de son
excellente saison 2014-2015.
Très
rapidement le club prend la tête de la poule 4 et ne la cède plus.
Malgré
les blessures de pièces maîtresses les remplaçants se mettent au
diapason et, même un peu moins conquérant, le club arrive en phase
finale avec l'ambition non dissimulée de réussir un parcours supérieur
à celui de la dernière saison.
La
phase finale voit le RCN revenir a son meilleur niveau et c'est de très
peu que le club échoue en quart contre Villeurbanne, club phare de la
F2.
La B de son côté calera en huitième contre Châteaurenard.
Le
président Bonné passe avec brio le difficile écueil de la DNACG et le 2
juin l'accession à une F1 qui s'est beaucoup musclée ces dernières
années est entérinée. |

|
C'est
l'année du retour aux sources en Jean-Prat avec à nouveau une F1 à deux
vitesses mais avec cassure dès l'ouverture de saison entre les deux
niveaux.
La
remontée en F1 acquise sur le terrain et entérinée par la DNACG,
l'objectif premier sera évidemment en cette dernière année de plan de
redressement de maîtriser dès les premiers matchs les impératifs de la
mêlée et, ce faisant, d'assurer le maintien.
Partis
pour le maintien les Nîmois trouvent très vite une remarquable
cohésion, s'enhardissent en visant la qualification qu'ils assurent
brillament avec une troisième place de poule, en particulier grâce a un
paquet qui, au fil des matchs, sait démontrer qu'il tient parfaitement
la route.
Reste
à confirmer en phase finale pour laquelle il faudra composer avec
plusieurs blessés de longue ( voire très longue comme pour Méré )
durée.
Ca
va passer nettement en 8ème mais ça va coincer en quart contre le futur
champion, Rouen, malgré le match de référence en Normandie. La
B, pour sa dernière année d' existence ( la FFR raye cette compétition
d' un trait de plume ) rate la qualification d'un rien. |
 |
Un
championnat retoqué : toujours la poule d' accession et trois poules de
12.. qui, faute de volontaires, se trouvent réduites à 11.
Le RCN,
qui ne fera plus partie des "petits nouveaux" sera évidemment davantage
attendu que la saison dernière dans une poule Sud-Est jamais facile.
La phase aller est prometteuse, le club finit en tête de sa poule mais
déjà la cascade de blessures et le départ de Tavite pour France 7
minent cette sérénité.
La phase retour voit l' équipe souvent à la peine mais la seconde place
de poule est cependant accrochée.
La phase finale se résume à deux défaites sans panache contre Nantes.
La fin de saison est
mouvementée.
Michel Bérard, manager
général cède sa place à Armand Mardon.
Plus brutalement JB
Poulon et Fred Lloveras sont remerciés après un épisode confus qui voit
certains joueurs faire pression pour le changement de staff.
Patrick Escande vient
épauler Mardon pour les lignes arrières.
|

|
Fin
de la poule d' Accession, une excellente chose, mais de petits
arrangements entre amis font que Nîmes se retrouve dans la seule poule
à 11 clubs de ce championnat.
Deux qualifiés par poule pour disputer le titre et la montée, les 4
équipes suivantes disputant le challenge Du Manoir.
Le
jeu de relance qui était la marque de Nîmes est abandonné pour un jeu
plus "pro" privilégiant la défense, objectif 2023 oblige, et c'est une
saison sans saveur qui va conduire le club à la 4ème place de la poule
dominée par Valence-Romans, futur pensionnaire de ProD2 et Blagnac.
Le Du-Manoir sera à
l'image de la saison, insipide, et deux défaites en huitième contre
Mâcon n'ajouteront rien à la "gloire" du club.
|

|
Chamboulement dans l'
effectif, 20 départs, priorité au qualitatif au détriment du
quantitatif et place aux jeunes.
Intégration d' Eric
Tissot dans le staff.
Une
poule 2 qui s'annonce très difficile avec entre autres Bourg revanchard
après sa descente, Bourgoin sur la voie du renouveau et Narbonne au
recrutement royal.
Saison
calamiteuse dont on peut presque dire qu'elle a été "sauvée" par
l'épidemie de coronavirus qui, en clôturant brutalement le championnat,
a discrètement éclipsé la déliquescence ambiante : démission impromptue
de Mardon, goal-average déplorable, difficulté à s'imposer même contre
les équipes présumées plus faibles, carence d'essai, 8ème place peu
reluisante.
A oublier au plus vite !
|

|
La FFR profite de la
crise de la Covid19 pour satisfaire les clubs auxquels la LNR refuse
toute montée en ProD2 (Bourg, Albi, Massy) et met en place une nouvelle
division de 14 clubs, la "Nationale", fausse ProD3
qui reste sous sa tutelle.
Le RCN, comme
tous les autres clubs, se trouve rétrogradé de fait d'une division,
donc en
4ème division, et perd toutes les têtes d' affiche régionales,
Bourg, Narbonne, Bourgoin, Aubenas, Nice. Le club n'a plus le droit de
décevoir.
Six qualifiés par poule,
2 directs et 4 barragistes, suppression du Du Manoir, jumelages des
matchs Espoirs et équipe 1, poule bâtarde de 11 après les errements de
la commission créée tout spécialement pour ce passage en force.
Le
championnat n'ira pas plus loin que le 24 Octobre, les gesticulations
du gouvernement, le désintérêt de la ministre Maracinéanu, les voeux
pieux à répétition d'un Bernard Laporte tout à sa coupe du Monde, tout
cela n'y changera rien.
Des joueurs quitteront le
navire, Joris Simon pour France VII, Tim Daniel pour Aurillac, et
s'ouvrira la période des interrogations dans une confusion
généralisée...
|

|
Après
une saison qui s'est limitée à 5 matchs, c'est un peu un départ dans
l'inconnu dans un championnat de F1 (maintenant 4ème division) à
nouveau sous la menace d'être scindé en deux niveaux, Nationale 2 et F1.
Les
4 premiers de poule se qualifient pour la Nationale 2 et la phase
finale qui croisera les poules (poule 1 vs 4 et 2 vs 3), les 4 suivants
joueront un barrage d'accès à la Nationale 2.
Saison exceptionnelle après deux années de disette : la première finit
en tête de la poule 3, rencontre 3 équipes de la poule 2 en phase
finale pour finalement chuter plus qu'honorablement contre l' "ogre"
Hyères en demie-finale.
Les M18 ramènent le Brennus, invaincus de la saison et les Espoirs chutent d'un point en phase finale contre le futur finaliste.
Entrée en fanfare donc pour le président Calligaro et vent en poupe pour "Yacco" Roucolle dont c' était l'année.
Seule ombre au tableau, le remplacement total des staffs de la première
et des Espoirs qui affichaient pourtant de beaux tableaux de chasse...
|

|
Nouveau
chamboulement dans la pyramide FFR et départ dans l'inconnu (pas tout à
fait quand même) dans une poule 1 de Nationale 2 relevée et assez
proche dans sa composition de la poule 2 de F1 de l'an dernier.
|

|
|