Et maintenant, il va falloir y aller, le 11 juin à
Gaillac pour cette demi-finale retour.
Au complet ? Certains sont partisans d' économiser les "cadres"
de l' équipe en prévision de la "petite" finale de la semaine
suivante, d' autres au contraire d' envoyer la meilleure équipe possible pour
y faire un résultat et effacer le traumatisme du match aller. Des "combattants"
ou des "gestionnaires", qui aura le dernier mot ?
L' entame du match indique rapidement que la première option l' a emporté.
Un rouge pour l' exemple qui oblige le paquet, réduit à 7, à faire preuve
d' énormément de vaillance et de rugosité pour, malgré ce handicap,
souvent avancer .Trois jaunes à un viennent compliquer encore la tâche et en
fin de compte Gaillac l' emporte par 30 à 5 dans un stade tout entier à sa
dévotion.
Le match qui, même très engagé, s' est déroulé normalement en voyant
les fautes justement sanctionnées, se termine malheureusement de la plus
mauvaise des façons : dès le coup de sifflet final une partie du public
gaillacois envahit le terrain dans le seul but de féliciter son équipe. C'
est le moment précis que choisit un troisième ligne gaillacois pour balancer
un grand coup de tête à notre ouvreur , entraînant une générale sévère
à laquelle se mêlent les entraîneurs venus protéger leur joueur touché.
Et tout s' achève dans la plus complète confusion, les médias locaux
reprenant dans les heures qui suivent la version de l' agression nîmoise,
occultant le geste stupide de l' excellent joueur qu' est par ailleurs
Louembet.