Nous y voici donc à cette petite finale, avec 4 joueurs sanctionnés après la mésaventure gaillacoise et deux entraîneurs priés de demeurer dans les tribunes.

Le lynchage médiatique orchestré par les médias de Midi-Pyrénées sous la baguette virtuose d' Alain Gaillard a décimé les Tissot, mais au moins il n' y aura pas grande difficulté à motiver les rescapés de la charrette fédérale et à leur demander de serrer les coudes pour montrer leur capacité à rebondir, malgré le handicap supplémentaire du aux blessures de plusieurs arrières.

Mais en face, ce n' est pas n' importe qui mais le F.C.Grenoble  encore en TOP 16 en 2004/2005 et se retrouvant l' année suivante en fédérale 1 à la suite d' une double rétrogradation sportive puis administrative : on peut sans grand risque imaginer qu' ils soient revanchards et qu' ils se sont donnés les moyens de prendre cette revanche.

Les averses de fin de matinée n' ont pas réussi à rafraîchir la cuvette du stade Pompidou de Valence et en ce dimanche de fête des pères du 18 Juin, dans un stade à majorité rouge et bleu, c' est à 15 h qu' est donné le coup d' envoi de cette partie capitale.

Les Nîmois vont effectivement serrer les coudes et jusqu' au bout faire douter des Grenoblois joueurs, dynamiques, relançant dans un excellent esprit , conduit par un Suarez des grands jours.

Exploitant toutes les possibilités offertes par des grenoblois monopolisateurs de balles en touche mais parfois négligents en défense, les verts et rouges arrivent à la mi-temps sur le score de 15 à 12 :  cette avance, acquise grâce à un essai de belle facture de Florent Roux et à celui de l' omniprésent Sébastien Gérard,  permet tout les espoirs car les grenoblois flottent parfois en ce début de match.

La seconde mi-temps ne débute pas sur le même tempo et Grenoble se ressaisit et reprend rapidement l' avantage en marquant 10 pts très rapidement avant d' ajouter un second essai : c' est aux nîmois de douter avant de reprendre espoir grâce à un troisième essai venu de très loin et conclu par David Fuchs qui relance le match, Nîmes n' étant plus mené que par 29 à 25 . Une dernière pénalité portera le score à 32 pts à 25 pour Grenoble, très rapidement suivie du coup de sifflet final.

Merci aux Nîmois pour avoir effacé l' ardoise des deux matchs face aux gaillacois. Bravo à Grenoble pour sa volonté d' entreprendre.