Nimes : 22 - Drancy : 14.

Après une large victoire, 33 à 3, des Espoirs dans un match inutilement heurté la Première se devait d'offrir à son public dont la jauge était limitée à 1000, Covid oblige, sa première victoire à domicile sur une équipe "prenable" sur le papier... mais le papier est parfois trompeur.
Le match est précédé d'un hommage à Samuel Paty, enseignant victime de la folie islamiste.
C'est du lourd devant à Drancy, difficile aux Nîmois d'imposer leur jeu.
Les rouges se créent plusieurs occasions mais le mur jaune est intraitable et ce sont comme souvent les buteurs qui meublent le score, 9 à 6 au bout d'une demie heure, Samuel Roche faisant le boulot avec une précision remarquable.
Le paquet tutoie la ligne d'en-but mais ça ne passe pas jusqu' à l'essai de pénalité de la dernière minute de la première mi-temps, 16 à 6, de quoi respirer.
Au retour sur le terrain Roche étoffe un peu plus le score, 19 à 6 mais comme celà avait déjà été le cas dans d'autres matchs l'adversaire va se ressaisir, le doute va s'installer, 19 à 14 et les Nîmois vont devoir se serrer les coudes pour ne pas craquer devant une équipe qui, en supériorité numérique, va tenter le tout pour le tout.
La conclusion reviendra cependant à Roche, 22 à 14.
Au vu du match Drancy aurait mérité le bonus défensif... et peut-être même plus si son buteur n'avait pas été dans un particulièrement mauvais jour.