Vienne : 20 - Perigueux : 39.

Dimanche de fête des mères, temps menaçant mais l'orage attendra aux bords de l' Allier.
Périgueux grand favori attaque en bénéficiant du vent : une équipe puissante, un peu trop rugueuse, rapide, mais sans grande imagination.
13 à 6 à la mi-temps, l'espoir reste intact.
Une seconde mi-temps folle ou les essais succèdent aux essais, Vienne revient à 20 à 25 à l'heure de jeu : les blancs flottent et c'est sans doute le tournant du match.
Plusieurs fois en position de marquer l'essai qui les ferait passer devant, les Viennois négligent des pénalités immanquables façe aux barres : péché d'orgueil ? Et ça ne veut pas rire.....
Pas d'essai de pénalité malgré la multiplication des fautes de Périgueux sur sa ligne et surtout la percussion volontaire d'un Viennois sans le ballon par un avant périgourdain devant l'arbitre de touche : rien, on a compris qui devait être champion de France...
La valse des remplacements mettra en évidence la richesse du camp des blancs et le match se termine sur un score bien trop élevé qui est loin de reflèter la réalité même si le vainqueur n'a pas usurpé sa victoire.
Reste aux bleus à accepter la monter en N1, ce qui semble se préciser.